Depuis mes premières expositions en 1985 (des tirages argentiques de 1,50/1m), mon travail a évolué vers la photographie de rues et aussi de paysages, alors qu’il était plutôt déterminé par les décors et les scènes maîtrisés.
En janvier 2015, invité par un ami qui y était établi depuis 5 ans pour servir comme bénévole dans une ONG, j’ai découvert Madagascar, qui a accaparé toute mon émotion . Mon inspiration et mon énergie se sont attachées à lÎle Rouge et à sa population, toutes deux d’une beauté infinie, évoluant -souvent en état de survie- parmi les reliquats des fastes d’une civilisation passée, et les vestiges de la colonisation française qui l’ont définitivement écrasée pendant 60 années. J’y suis retourné 5 fois depuis 2015, en tout j’y ai passé plus de 6 mois.
Je n’y suis pas en vacances. Je rencontre le plus de gens possible, et je photographie tout le temps.
De retour, c’est un travail de tri, et le développement numérique qui précède l’impression avec les encres pigmentaires Ultra Chrome d’Epson, en format A2, sur du papier fine art pur coton